Radiofréquence : Identification des Sources de Controverse

Categorie: Sciences humaines et sociales

 

Radiofréquence : Identification des Sources de Controverse

 

Résumé

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RISC porte sur les controverses et les perceptions du risque autour de l’utilisation de systèmes d’identification par radiofréquences (RFID). Il vise à cartographier les controverses et les perceptions sociales dans l’espace public autour de la RFID et, à l’appui d’études de cas de projets de R&D dans différents domaines d’application, à analyser la manière dont ces controverses et perceptions se produisent en situation. 

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Partenaires 

GET – Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications – DEIXIS

www.enst.fr

 

Contact

Laura DRAETTA     ENST

[email protected]

 

Durée

6 mois

 

Présentation

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1) Introduction

RISC est un projet sociologique sur la construction sociale des risques liés à l’usage des radiofréquences à des fins d’identification et de traçage (RFID).

Il s’inscrit dans deux champs d’analyse :

a) celui des controverses autour des « risques collectifs »

b) et celui des perceptions de ces risques.

 

Bien qu’objet encore peu étudié, il est déjà possible d’observer, dans le débat public, un croisement intéressant entre différentes perceptions et définitions du risque liées à l’usage des technologies RFID, renvoyant à des problématiques de santé, d’atteinte aux libertés individuelles, de diffusion de virus informatiques… Cette diversité ouvre sur des scénarios de controverses qui sont à repérer et à préciser en prévision d’un recours de plus en plus important à ces technologies, dans des domaines qui se diversifient progressivement. Le projet vise à déterminer les sources du désaccord sur les technologies RFID, telles qu’elles se manifestent par des représentations et des pratiques divergentes chez les différents acteurs touchés par leur production et usage. En partant des perceptions et des controverses à propos du risque sanitaire, le projet se propose d’identifier aussi de nouvelles sources de controverses.

 

Domaines, mots clés : RFID, Innovation, Santé, Risques Collectifs, Controverses, text mining.

 

2) Etat de l’art

La problématique de RISC est construite à partir des résultats des études sociologiques menées sur les controverses et les mobilisations autour des antennes-relais de téléphonie mobile [Borraz et al., 2004], car, en sociologie, la production d’études sur les controverses autour de la RFID est  encore inexistante.

 

3) Démarche scientifique

S’agissant d’un travail pionnier en sociologie, le projet appelle une démarche exploratoire, dans laquelle un aller-retour entre différents cadres théoriques s’impose pour déployer l’analyse à différents niveaux. Ces cadres théoriques sont empruntés à la socio-anthropologie du risque et à la sociologie de l’environnement, d’une part,

à la sociologie des organisations et à la sociologie de l’innovation, d’autre part. Parallèlement, en raison d’un intérêt à montrer le lien entre des controverses publiques et des perceptions en situation, la recherche s’inscrit dans une démarche méthodologique propre à une sociologie pragmatique des controverses. Le projet vise, d’une part,

à cartographier les controverses qui se produisent dans l’espace public autour de la RFID. D’autre part, via des ethnographies de projet, il s’agira de rendre compte des modalités par lesquelles les acteurs socio-économiques s’approprient ces discours, les traduisent et les transforment « en situation ».

 

4) Partenaires, compétences

RISC est porté par l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications, en collaboration avec l’Université

de Milan. Il engage, pour sa réalisation :

a)- une équipe de recherche du Département de Sciences Economiques et Sociales de l’ENST, spécialisée dans le domaine des usages des TIC (sociologie de l’innovation)

et de l’analyse organisationnelle ;

b)- une équipe du Département d’Etudes Sociales et Politiques de l’Université de Milan, spécialisée en sociologie économique et politique. Le projet s’inscrit dans la continuité d’une collaboration franco-italienne déjà activée entre les deux institutions (Chaire TIC et Développement Durable du GET, projet de recherche sur les DEEE).

 

Le financement accordé par la Fondation relève d’un

« projet de définition ». Il permettra la réalisation du premier volet du projet (l’analyse des littératures) et la finalisation du protocole du second volet.

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