Co-génotoxicité d’un champ électromagnétique 1,8 GHz type GSM sur des cellules humaines en culture au seuil des effets thermiques. Quel mécanisme sous-jacent ?
Résumé
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L’objectif de l’étude est d’examiner in vitro l’influence co-génotoxique des radiofréquences GSM et de déterminer si les effets observables à partir d’une certaine puissance du champ électromagnétique sont de nature purement thermique ou pas. Nous attendons des résultats une information sur le mécanisme mis en jeu à la limite des effets thermiques, lorsque l’énergie est apportée par une onde électromagnétique ou par apport de chaleur exogène.
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Partenaires
CRSSA (centre de recherches Emile Pardé)- Ministère de la Défense
Contact
Anne PERRIN CRSSA
Durée
24 mois
Présentation
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L’objectif de l’étude est d’examiner in vitro l’influence co-génotoxique des radiofréquences de type GSM et de déterminer si les effets biologiques observables à partir d’une certaine puissance du champ électromagnétique (EM) sont de nature purement thermique ou pas.
Contrairement aux radiations ionisantes, ces rayonnements électromagnétiques n’ont pas l’énergie suffisante pour provoquer des cassures au sein des molécules et aucun mécanisme pouvant expliquer un effet biologique n’est actuellement décrit. Lorsque des effets biologiques sont observés, il y a discussion sur leur possible origine thermique et ils sont souvent difficilement reproductibles.
La construction de ce projet est basée sur les résultats obtenus dans le laboratoire avec un signal de type radar. Les expériences proposée seront réalisées à la fréquence 1.8 GHz modulée à 217 Hz, sur des cellules humaines en culture (monocytes, lignée THP-1) pour différents niveaux de puissance (2 à 16 W/kg). L’incubation des cellules exposées ou non au champ électromagnétique aura lieu dans des chambres anéchoïques équipées d’antennes cornets, et d’incubateurs thermostatés spécialement conçus en plexiglas. Les expériences témoins (sham) seront faites en parallèle dans les mêmes conditions d’incubation et l’exposition est alternée d’une chambre à l’autre pour éviter un effet cage. Dans tous les cas, les cellules seront traitées par un mutagène connu, le 4-nitroquinoline-N-oxide (4-NQO) avec et sans exposition au rayonnement ou dans différentes conditions de température.
Une importance particulière sera dévolue à la dosimétrie. La méthode d’approximation par calcul numérique est associée à une méthode de mesure de champ électrique avec une sonde isotrope et/ou de température avec un thermomètre à fibres optiques.
Outre des renseignements sur le rôle indirect éventuel des radiofréquences type GSM dans la mutagenèse pour des niveaux de puissance compatibles avec les normes en vigueur nous attendons des résultats une information sur le mécanisme mis en jeu à la limite des effets thermiques, lorsque l’énergie est apportée par une onde électromagnétique ou par apport de chaleur exogène.
1) Introduction
Voir résumé
Champ électromagnétique, EMF, effet génotoxique, co-génotoxicité, GSM
2) Etat de l’art
Ce projet correspond aux attentes de l’OMS sur les effets biologiques des radiofréquences.
3) Démarche scientifique
Comparaison des altérations de l’ADN induites par un mutagène connu par la méthode d’immunofluorescence H2AX sous l’effet des radiofréquences ou de la température.
4) Collaboration
Avec l’institut XLIM pour la dosimétrie