Evaluation de l’exposition professionnelle due aux stations émettrices.
Résumé
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Le développement de la téléphonie mobile, l’essor du nombre de stations de base a fait naître de nombreuses inquiétudes au niveau de la population générale. Bien qu’actuellement aucun effet notoire des ondes électromagnétiques ne soit établi, des études épidémiologiques supplémentaires sont nécessaires. Cette étude évalue l’exposition professionnelle de salariés intervenant sur les sites d’émission de radiofréquences.
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Partenaires
Faculté de médecine de Lyon 1
UMRESTTE, UMR 9405 INRETS-LYON 1 – InVS
– Equipe Travail
http://oscar.univ-lyon1.fr/appli-externe/recherche/umrestte/
– Equipe Environnement et accidentologie
http://www.inrets.fr/ur/umrestte/
AGEMETRA – AST Services inter-entreprises
France Telecom Orange labs RESA SAFE WAVE
Contact
Amélie Massardier-Pilonchéry UMRESTTE
Durée
21 mois
Présentation
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1) Introduction
En réponse au développement de la téléphonie mobile, le nombre de site d’émission de radiofréquences ne cesse de croitre. Ces antennes installées le plus souvent sur des sites où elles côtoient d’autres sources d’émission d’ondes électromagnétiques nécessitent l’intervention de professionnels pour leur maintenance, voir la résolution de pannes diverses.
Face à l’inquiétude des populations, dans un cadre épidémiologique et d’évaluation des risques professionnels, la quantification de l’exposition de ces salariés représente un point essentiel pour l’avancé des connaissances scientifiques.
Mots clés : Exposition professionnelle, dosimétrie, radiofréquences, antennes relais.
2) Etat de l’art
Les études épidémiologiques menées actuellement ne retrouvent pas d’effet sanitaire notable des ondes électromagnétiques émises par les stations de base, cependant le risque ne peut pas être considéré à ce jour comme nul.
Afin de pouvoir mener à bien les études il est nécessaire d’évaluer et de quantifier l’exposition des populations notamment afin d’optimiser la comparaison d’individus exposés et non exposés. De plus, l’observation d’une population de professionnels évoluant fréquemment dans un champ assez proche des antennes, donc possiblement plus exposés augmentent les chances de mettre en évidence un effet aussi minime soit-il.
La distance par rapport à l’antenne n’est pas une bonne estimation de l’exposition, les mesures statiques sur site ne tiennent pas compte de la réalité du travail. La meilleure approche est donc la dosimétrie individuelle avec en parallèle l’observation du travail.
L’estimation la plus objective possible sur le grand nombre permettra la quantification du risque encouru, la classification de l’exposition et la mise en place d’un suivi adapté.
3) Démarche scientifique
Après la mise au point d’un protocole de mesure standardisé et d’un premier classement des interventions possiblement exposantes, des mesures dosimétriques vont être organisées chez des salariés (travaillant directement pour des opérateurs ou des sous traitants) intervenant sur sites émetteurs de radiofréquences. La mesure sera couplée à l’exploitation d’un budget espace/temps et d’un questionnaire de recueil de différentes données (organisation des sites, antennes présentes…) afin de définir une matrice emploi-taches-exposition.
4) Partenaires, compétences
Les différents partenaires participants à cette étude sont complémentaires. Les choix techniques du protocole de mesure sont faits avec des ingénieurs ayant une grande expérience dans ce domaine. Le service épidémiologique de par ces compétences d’analyse scientifique et de connaissances sur le sujet permettra l’analyse et l’interprétation des résultats, supervisera le bon déroulement de cette étude. Les médecins du travail sont en contact direct avec ces salariés et en première ligne d’évaluation des risques.