EPIDOS

Categorie: Métrologie, dosimétrie

 

Évaluation de l’exposition aux radiofréquences : une étude pilote de population.

 

Résumé

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Ce projet vise à finaliser les analyses statistiques d’une étude pilote française réalisée en population générale : cette étude a permis de mesurer à l’aide d’un dosimètre portable les expositions aux radiofréquences de 440 personnes. Cette nouvelle analyse permettra de les comparer aux données obtenues à partir d’un budget espace temps quart-horaire et, de repérer et caractériser (par un choix judicieux de la métrique de l’exposition) les situations exposantes qu’il faudrait recueillir par questionnaire dans les études épidémiologiques qui seront développées dans le futur.

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Partenaires 

Faculté de médecine de Lyon 1

UMRESTTE, UMR 9405 INRETS-LYON 1 – InVS

www.inrets.fr/ur/umrestte/

 

Université de Franche Comté

Laboratoire de Chrono-environnement, UMR CNRS N°6249

http://chrono-eco.univ-fcomte.fr/

 

CREAL – IMIM – Barcelone

Centre de recherche en épidémiologie environnementale

www.creal.cat/

 

Contact

Alain Bergeret     Laboratoire UMRESTTE

[email protected]

 

Durée

12 mois

 

 

Présentation

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1) Introduction

L’objectif de cette demande est de finaliser les analyses statistiques d’une étude pilote réalisée pour évaluer les expositions aux radiofréquences d’une population. Les résultats de cette étude devraient permettre aux épidémiologistes de mettre au point un protocole adapté pour une étude multicentrique d’exposition conduisant à de nouvelles études d’épidémiologie analytique reposant sur une meilleure estimation de l’exposition aux RF.

 

Domaines : épidémiologie, évaluation des expositions

Mots clés : épidémiologie, évaluation des expositions, population générale, dosimètre individuel, analyses statistiques

 

2) Etat de l’art

Malgré la croissance rapide de l’usage de technologies nouvelles faisant appel aux radiofréquences (RF), l’exposition de la population générale à ces sources et aux autres sources de RF, et plus encore les parts respectives des différentes sources, restent largement méconnues. Jusqu’alors les études épidémiologiques se sont basées sur des indicateurs d’exposition plutôt frustres. Idéalement, la dose, le profil temporel, la longueur d’onde de l’exposition, etc. devraient être évaluées sur une base individuelle. Un élément clé, permettant de rendre la complexité des sources et modes d’exposition compatible avec les besoins de l’épidémiologie, réside dans la mise à disposition d’un appareil capable d’enregistrer une exposition individuelle. Un tel équipement est maintenant opérationnel. Toutefois, dans une grande enquête épidémiologique il est impossible de faire une dosimétrie généralisée. Il est donc important à partir d’un sous échantillon de repérer les situations exposantes qu’il faudrait recueillir par l’outil plus habituel qu’est le questionnaire épidémiologique.

 

3) Démarche scientifique

Une étude pilote a été réalisée dans deux zones (Besançon et Lyon) aux caractéristiques complémentaires. Des « exposimètres » individuels ont été portés par des adultes et des adolescents, soit durant 24 heures (2 x 200 personnes), soit durant une semaine (2 x 20 personnes). Du fait de problèmes techniques, une phase de validation des mesures a dû être réalisée. La première étape d’analyse a été faite (caractérisation de certains paramètres d’exposition) par gamme de fréquences. Les analyses qui seront réalisées dans cette deuxième phase permettront de déterminer la part des différentes sources d’exposition aux RF ; d’identifier les différents déterminants de l’exposition les plus susceptibles d’être recueillies de manière fiable au niveau d’une population.

 

4) Partenaires, compétences

Organisation du partenariat, complémentarité des partenaires, valeur ajoutée du partenariat.

 

Trois équipes, étroitement complémentaires, spécialisées dans l’épidémiologie environnementale collaborent dans ce projet. L’équipe bisontine (Pr Viel) s’est intéressée à des expositions environnementales en utilisant plutôt une approche basée sur la modélisation spatiale ou les enquêtes cas-témoins, tandis que l’UMRESTTE et l’Unité rayonnement du CIRC se sont aussi intéressées aux radiations non-ionisantes en utilisant plutôt une approche basée sur des études de cohortes ou des enquêtes cas-témoins. L’équipe de l’UMRESTTE a participé à l’étude INTERPHONE coordonnée par Elisabeth Cardis (CIRC). Celle – ci a une expérience importante en évaluation et modélisation de l’exposition dans le cadre d’études épidémiologiques, en caractérisation et modélisation des incertitudes et en développement de modèles statistiques pour prendre en compte les erreurs de mesure d’exposition dans l’estimation de risque. Elle fait le lien avec d’autres études pilotes actuellement en cours (UK) ou planifiées. Le programme d’analyse sera élaboré par le groupe de pilotage.

 

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