Les interactions entre radiofréquences et tissus biologiques

7 mai 2008

 

Le corps humain placé dans un champ électromagnétique absorbe une partie de l’énergie du champ. La quantité d’énergie absorbée dépend de plusieurs facteurs tels que la fréquence, l’orientation du champ (polarisation), la taille du sujet et sa posture. Elle est maximale entre 20 et 400 MHz, et décroît avec la fréquence au-delà de ces fréquences.

 

Pour quantifier l’énergie absorbée par l’organisme, on utilise une grandeur physique dénommée DAS ou Débit d’Absorption Spécifique, qui correspond à l’énergie absorbée par unité de temps et de masse par le corps exposé au champ électromagnétique. Le DAS est exprimé en watts par kilogramme (W/kg).

 

Le mécanisme d’interaction le mieux connu des radiofréquences avec les tissus est celui des effets thermiques. Au-delà d’une certaine puissance, les ondes radiofréquences provoquent un échauffement des tissus.

 

A titre d’exemple, on considère qu’une exposition correspondant à un DAS corps entier de 4W/kg pendant une demi-heure induit un échauffement inférieur à 1°C chez l’homme au repos.

Les limites d’exposition du public fixées par la loi visent à nous protéger des effets thermiques.

 

D’autres effets dits « non thermiques » ou « spécifiques » résultent d’autres interactions biophysiques des ondes avec la matière. Ces phénomènes sont moins bien connus et font l’objet de nombreuses études.

 

 

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